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12 février : En grève pour la refondation de l’école
on 10 février 2013 at 22 h 13 minPosted In: Articles
Rassemblement à 10h devant le Rectorat. AG en fin de manifestation à la salle annexe Blanqui 3. En grève pour la refondation de l'école Le gouvernement va bientôt présenter un projet de loi portant sur la « refondation de l’école ». Depuis longtemps nous appelons à des changements profonds dans le système éducatif pour que celui-ci devienne source d’égalité et d’émancipation. Dans ce but il doit enfin être délivré du fardeau de la compétition et ne peut reposer que sur la coopération qui est son antithèse. Ce projet du gouvernement élaboré une fois de plus sans les enseignants, les parents et les élèves ne présente pour nous aucune promesse de « refondation » mais plutôt une parfaite continuité dans la gestion libérale et autoritaire de l’école. Pour nous un chantier si vaste qui veut soi-disant faire de l’éducation une priorité ne peut commencer que par la fin du recours aux contrats précaires et la titularisation de tous les travailleurs de l’éducation. Celle-ci s’accompagnerait d’une formation qui permettrait un enseignement de meilleure qualité. Une école respectueuse des enfants ne peut se concevoir sans l’abandon du fichage des élèves (base élèves, sconet...) qui est une atteinte à leur liberté. Le gouvernement veut commencer par la réforme des rythmes. S’il est pertinent de vouloir adapter les temps scolaires aux enfants, nous ne pouvons que constater que les mesures prises ne permettront pas d’améliorer leur vie : les enfants resteront à l’école aussi longtemps tous les jours (seul le temps de classe est diminué, mais pas celui de présence à l’école) et y viendront en plus le mercredi matin. Cela ne pourra que créer des semaines plus fatigantes pour les élèves comme pour les enseignants. D’autant plus que cette mesure s’accompagne d’une dégradation des conditions d’accueil pour le périscolaire : un adulte pour 18 enfants, alors que le taux d’encadrement est aujourd’hui d’un adulte pour 14 enfants en élémentaire. Nous appelons donc les travailleurs et travailleuses de l’éducation à faire grève contre la réforme des rythmes scolaires et la réforme Peillon, pour la titularisation de tous les précaires, pour des embauches massives à la hauteur de nos besoins et pour l’abandon du fichage des enfants. Nous les invitons à entamer une réflexion quant aux rôles et aux objectifs du système éducatif. Nous les appelons à se réunir en assemblées générales souveraines, afin de faire de cette journée de grève un point de départ, et non une mobilisation symbolique !
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